DAY BY DAY
18h35 : Le ministère des Affaires étrangères confirme leur disparition.
19h00 : Le directeur de la rédaction du quotidien Antoine de Gaudemar indique que le journal a choisi de rendre publique la disparition de Florence Aubenas parce que "cela peut être une protection pour elle". "Il vaut mieux qu'on fasse connaître que Florence Aubenas est une journaliste française qui travaille pour un journal quotidien français à Bagdad, où elle est envoyée spéciale", fait-il valoir.
- Vendredi 7 janvier : Le président Jacques Chirac déconseille "formellement l'envoi de journalistes" en Irak, soulignant que "dans la période actuelle, la sécurité de nos correspondants de presse ne peut pas être assurée".
- Reporters sans frontières (RSF) appelle à une mobilisation "immédiate".
- A Balad, au nord de Bagdad, trois hommes cagoulés affirment à deux reporters irakiens que la journaliste et son interprète sont "en bonne santé".
- Samedi 8 janvier : Un restaurateur aurait affirmé à un proche de l’interprète qui accompagnait la journaliste avoir assisté à leur enlèvement en plein Bagdad, près de la Zone Verte, la zone fortifiée qui abrite le siège du gouvernement irakien et l'ambassade américaine. L'homme lui aurait confié avoir vu une voiture s'arrêter près de la journaliste et de l'interprète, qui auraient été forcés à monter dans le véhicule.Le ministère irakien de l'Intérieur dit ne pouvoir confirmer ces affirmations.
- Dimanche 9 janvier : Plusieurs écrivains mondialement connus, dont trois prix Nobel de littérature, appellent "ceux qui en ont le pouvoir" à rendre immédiatement sa liberté à Florence Aubenas.
- Soutien du Conseil des démocrates musulmans de France.
- Lundi 10 janvier : Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin déclare que "l'Etat mobilise tous ses moyens pour retrouver Florence Aubenas".
- Une vingtaine de journalistes arabes se constituent en "comité pour la libération" de la journaliste.
- L'ambassadeur de France à Bagdad, Bernard Bajolet, demande l'aide d'une des principales organisations sunnites d'Irak pour obtenir la libération de Florence Aubenas.
- Le PDG de Radio France, Jean-Paul Cluzel, indique, lors de la présentation de ses voeux, que "jusqu'à nouvel ordre", aucun journaliste de Radio France ne se rendra en Irak "tant que la situation ne sera pas améliorée".
- Une vingtaine de journalistes arabes lancent un appel intitulé "Sauvons la vie de Florence" Aubenas, dans lequel ils se constituent en "comité pour la libération" de la journaliste.
- Mardi 11 janvier : Le ministre français des Affaires étrangères Michel Barnier se refuse à parler "d'enlèvement", faute de certitude.
- Soixante-douze députés européens signent un texte de soutien à Florence Aubenas.
- Mercredi 12 janvier : Des représentants des médias arabes réunis à Beyrouth en soutien à la chaîne du Hezbollah, Al-Manar, expriment leur solidarité.
- Une trentaine d'intellectuels arabes établis à Paris, Londres et Beyrouth lancent un appel à la libération "sans délai" de la journaliste.
- Jeudi 13 janvier : Le président intérimaire irakien Ghazi al-Yaouar, en visite officielle en France, affirme que Bagdad "fait tout ce qui est en son pouvoir pour obtenir" la libération de Florence Aubenas et de son accompagnateur.
- RSF organise une soirée de mobilisation pour Florence Aubenas à l'Institut du Monde Arabe à Paris.
- Samedi 15 janvier : Jean-Pierre Raffarin déclare qu'aucune information concernant Florence Aubenas "n'est aujourd'hui confirmée", dans un entretien à Libération.
- Lundi 17 janvier : Ghazi al-Yaouar écarte l'éventualité d'un rapt politique et estime que cette affaire pourrait être liée à une demande de rançon, dans une interview à la télévision al-Arabiya.
- L'Association Mondiale des Journaux "condamne l'enlèvement apparent" de Florence Aubenas et de son interprète en Irak, et "lance un appel à toute la presse du Moyen-Orient".
- Le gouvernement "n'a pas d'information confirmée" sur la journaliste, selon Michel Barnier.
- Mardi 18 janvier : "Au nom du droit de chaque individu à la liberté et à la dignité de la vie, nous appelons les ravisseurs de Florence Aubenas et Husseïn Hanoun Al-Saadi à les libérer sans tarder", demandent soixante intellectuels et artistes arabes, dans un texte commun.
- Mercredi 19 janvier : "Tous les efforts sont conduits pour multiplier les contacts de toute nature afin de retrouver la trace de Florence Aubenas et c'est vrai que, pour l'instant, nous n'avons pas de nouvelles", déclare Jean-François Copé, porte-parole du gouvernement, lors du compte-rendu du Conseil des ministres.
- Le Comité des oulémas musulmans, la principale association religieuse sunnite d'Irak, appelle à la libération de tous les otages.
- Jeudi 20 janvier : A l'occasion de la fête musulmane de l'Aïd el-Kebir, rassemblement de proches de Florence Aubenas et de son confrère ex-otage Georges Malbrunot.
- Vendredi 21 janvier : Serge July, directeur de Libération, annonce qu'une réunion "inédite dans l'histoire des médias français", rassemblera lundi matin, au siège du quotidien les directeurs de rédaction de l'audiovisuel, de presse quotidienne et de magazines.
- Samedi 22 janvier : Le président de l'UDF François Bayrou déplore qu'on "ne parle pas assez de la situation" de Florence Aubenas. "On a besoin de vous", a lancé après lui le président de RSF, Robert Ménard.
- Dimanche 23 janvier : Le ministre des Affaires étrangères Michel Barnier estime que la mobilisation pour Florence Aubenas et son guide est "utile" mais que l'Etat doit être discret.
Le Parlement International des Ecrivains appelle à une semaine de mobilisation, du 26 janvier au 2 février.
- Lundi 24 janvier : Les directeurs de la rédaction des principaux médias parisiens expriment leur solidarité avec Florence Aubenas et évoquent les problèmes de sécurité suscités par la couverture de l'Irak, lors d'une réunion inédite dans les annales de la presse.
- Mardi 25 janvier : La direction de Libération se déclare convaincue que Florence Aubenas et Hussein Hanoun sont "vivants" et qu'un "faisceau d'informations (...) vont toutes dans le sens d'une détention après kidnapping".
Plusieurs quotidiens, notamment Libération, France-Soir, Le Monde et Le Figaro publient l'appel des directeurs de la rédaction des principaux médias.
- Rassemblement d'une cinquantaine de personnes, essentiellement des journalistes, à Lille, pour réclamer "la libération" de Florence Aubenas et de son interprète irakien Hussein Hanoun Al-Saadi
- Mercredi 26 janvier : Des portraits géants de Florence Aubenas et d'Hussein Hanoun sont hissés Place de la République à Paris, en présence de la famille de la jeune femme, de la rédaction de son journal et de personnalités politiques.
- Le secrétaire général de Reporters Sans Frontières, Robert Ménard déplore que la Commission européenne n'ait pas réagi à la disparition de la journaliste française Florence Aubenas et de son interprète.
- Jeudi 27 janvier : La création d'un comité de soutien pour la libération de Florence Aubenas, envoyée spéciale de Libération en Irak et son interprète irakien Hussein Hanoun, disparus à Bagdad depuis le 5 janvier, a été annoncée officiellement à Paris. Composé d'amis, de proches ou de lecteurs, le comité de soutien demande notamment aux pouvoirs publics "de continuer à oeuvrer pour que Florence et Hussein soient libérés au plus vite".
- Vendredi 28 janvier : Les journalistes lyonnais lancent un comité de soutien à Florence Aubenas et son interprète Hussein Hanoun, Guy-André Kieffer (disparu en Côte d'Ivoire) et Fred Nerac (disparu en Irak).
- Lundi 31 février : Entre 1.500 et 2.000 personnes participent à une soirée de soutien à Florence Aubenas et Hussein Hanoun au théâtre du Rond-Point à Paris. Parmi les personnalités on compte notamment Catherine Deneuve, Michel Aumont, Charles Berling, Bénabar, Claude Brasseur, Vincent Delerm, Jean-Paul Kauffmann ou Tonie Marshall.
- Mardi 1er février : En préalable à la séance des questions d'actualité au gouvernement à l'Assemblée, Jean-Pierre Raffarin indique que Florence Aubenas et Hussein Hanoun sont "dans une situation très sensiblement différente" de celle des deux ex-otages français en Irak.
Une déclaration suivie par le soutien du groupe d'étude sur la presse de l'Assemblée nationale qui affirme sa "solidarité avec Florence Aubenas, sa famille et l'ensemble de ses confrères".
- Mercredi 2 février : "Nous sommes mobilisés", déclare Dominique de Villepin sur Canal +, soulignant que "la prudence du gouvernement est indispensable".
- La mère de Florence Aubenas estime à Bruxelles que la disparition de sa fille en Irak pourrait faire l'objet d'une revendication "crapuleuse" et non pas "politique".
- Jeudi 3 février : Raymond Domenech, sélectionneur de l'équipe de France de football apporte son soutien: "Je tiens à manifester mon soutien à Florence et à Hussein. Le fait d'en parler est important quand on défend la liberté. Il faut oeuvrer pour leur libération".
- Vendredi 4 février : RSF publie un communiqué indiquant qu'il "faut garder espoir" et "et qu'"aucune hypothèse ne peut être exclue".
- Une journaliste italienne travaillant en Irak, Giuliana Sgrena, a été enlevée, indique le quotidien indépendant de gauche Il Manifesto pour lequel elle travaille.
- Les députés français lancent un appel commun en vue d'obtenir la libération de Florence Aubenas et Hussein Hanoun Al-Saadi, et expriment leur "très vive inquiétude" quant à leur sort.
- Samedi 5 février : "Les indications et les recoupements les plus récents dont nous disposons nous permettent de garder l'espoir", indique Michel Barnier, ministre des Affaires étrangères, à Libération, un mois jour pour jour après la disparition de Florence et Hussein.
- Une affiche avec les portraits de la journaliste de Libération Florence Aubenas et de son guide Hussein Hanoun al-Saadi, sont installée sur la façade de l'hôtel de ville de Strasbourg.
- Une centaine de personnes se rassemblent à Montpellier, à l'initiative du club de la presse de la ville, pour soutenir Florence Aubenas et Hussein Hanoun Al-Saadi.
-La revendication de l'enlèvement de Guiliana Sgrena par l'Organisation du Jihad islamique est jugée peu crédible par l'organisation humanitaire italienne "Un pont pour deux".
-Rome sollicite l'aide du Koweit pour la libération de la journaliste italienne.
- Dimanche 6 février : Plusieurs mouvements de femmes algériennes lancent un appel à une "mobilisation" internationale pour la libération des journalistes italienne Giuliana Sgrena et française Florence Aubenas, disparues en Irak.
- Lundi 7 février : Une cinquantaine de directeurs de rédaction se sont réunis. Serge July insiste sur le fait que le gouvernement a dit sa conviction que la journaliste Florence Aubenas et son guide Hussein Hanoun "étaient vivants".
- Une photo représentant Florence Aubenas et son guide irakien Hussein Hanoun Al-Saadi, disparus en Irak, est accrochée à côté d'un portrait de l'otage italienne Giuliana Sgrena sur la façade principale de la mairie de Rome.
- La Fédération nationale de la presse française (FNPF) appelle "toutes les familles de la presse écrite française" à se mobiliser pour la soirée du 14 février à l'Olympia en faveur de Florence Aubenas, d'Hussein Hanoun et de la journaliste Giuliana Sgrena.
- La chaîne de télévision Al-Jazira appelle à la libération "immédiate" des journalistes italienne Giuliana Sgrena et française Florence Aubenas.
- Mardi 8 février : Le quotidien italien Il Manifesto, estime que l'annonce de l'exécution de sa journaliste Giuliana Sgrena sur un site internet islamiste n'est "pas fiable".
- Mercredi 9 février : Le ministre des Affaires étrangères, Michel Barnier, réaffirme oir sur France 3 la détermination du gouvernement, qui "fait tout ce qu'il peut". Il déclare aussi à nouveau que "la discrétion, c'est une condition pour leur sécurité".
- Une affiche de 4 mètres sur 3 avec les portraits de Florence Aubenas et de Hussein Hanoun al-Saadi a été installée place de la Liberté à Bayeux (Calvados).
- Les portraits de Florence Aubenas et de Hussein Hanoun, ainsi que de la journaliste italienne Giuliana Sgrena ont été affichés sur la façade du siège du quotidien L'Humanité, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
- Quelque 200 personnes, dont la maire de Strasbourg Fabienne Keller, se sont rassemblées à Strasbourg pour manifester leur solidarité avec Florence Aubenas et Hussein Hanoun al-Saadi.
- Les portraits de journalistes disparus en Irak et en Côte d'Ivoire, Florence Aubenas et son guide, Guy-André Kieffer et Fred Nérac, ont été affichés à Lyon.
- Invité du 20e prix Louis Hachette pour la presse écrite, Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture et de la Communication a rappelé que "l'ensemble des service de l'Etat sont mobilisés pour retrouver Florence Aubenas et son accompagnateur Hussein Hanoun Al-Saadi".
- Jean-Pierre Raffarin a présidé à Matignon une réunion discrète sur le sort de Florence et Hussein Hanoun en compagnie des responsables de sprincipaux partis politiques français. Le Premier ministre s'était borné à parler de "disparition", sans employer le mot d'"enlèvement".
- A Lyon, soirée de soutien aux journalistes français disparus
- Jeudi 10 février : Le directeur de l'Unesco Koïchiro Matsuura appelle dans un communiqué à la libération de Florence Aubenas et Giuliana Sgrena.
- Environ 200 personnes ont participé à Tulle à une soirée pour manifester leur solidarité avec Florence Aubenas et Hussein Hanoun. "Notre mobilisation est un message d'espoir qui l'aidera à tenir et à revenir parmi nous", a affirmé Benoît Aubenas, le père de Florence.
- Vendredi 11 février : Le portrait de Giuliana Sgrena est accroché place de la République à Paris, au côté de ceux de la journaliste Florence Aubenas et de son guide Hussein Hanoun.
- La photo de Florence Aubenas et de Hussein Hanoun al-Saadi a été affichée au Palais des Congrès de Barcelone, où devaient se retrouver Jacques Chirac et José Luis Rodriguez Zapatero.
- Le sénateur-maire UMP de Marseille Jean-Claude Gaudin déclare que le gouvernement "fait tout ce qu'il peut" pour obtenir la libération de Florence Aubenas et de Hussein Hanoun al-Saadi. Une grande photographie de 80 m2 représentant les deux otages a été affichée sur La Canebière, la grande artère du centre de Marseille, pour "afficher la volonté des Marseillais d'être solidaires".
- Une importante manifestation s'est déroulée à San Remo, en Italie, durant laquelle les participants ont demandé lalibération des journalistes Giuliana Sgrena, Florence Aubenas ainsi que du guide de cette dernière, Hussein Hanoun Al Saadi. La communauté musulmane italienne a répondu en masse à l'appel de l'Ucoii, principale association musulmane du pays.
- L'Association internationale des femmes contre la guerre a organisé des sit-in dans 463 grandes villes Rome, Camberra, Belgrade, Berlin, Jerusalem...), appelant dans ses tracts à libérer Florence Aubenas et Giuliana Sgrena.
Samedi 12 février
- Les portraits de Giuliana Sgrena, Florence Aubenas et de Hussein Hanoun al-Saadi sont installés sur la façade de l'Hôtel de Ville de Besançon.
Dimanche 13 février
- Appel du pape au Vatican lu par un collaborateur: "Alors que je continue de prier pour la paix au Proche-Orient, j'adresse un appel pressant pour la libération de la journaliste italienne Giuliana Sgrena et pour toutes les personnes enlevées en Irak."
- Le père de Giuliana Sgrena remercie le pape d'avoir lancé un appel solennel pour la libération de toutes les personnes prises en otage dans ce pays lors de la prière de l'Angelus dominical : "Merci, merci de tout coeur. Je n'ai pas de mots pour remercier le Saint-Père d'avoir lancé un appel en faveur de Giuliana".
Lundi 14 février
- Une vingtaine de quotidiens régionaux, notamment Ouest France et Sud Ouest, ont accepté de publier chaque mercredi une "Chronique de l'attente" pour la journaliste Florence Aubenas en association avec l'hebdomadaire Télérama.
- Avec 2.000 spectateurs, l'Olympia a affiché complet pour le concert organisé par Libération et RSF en soutien à Florence Aubenas et Hussein Hanoun al-Saadi. Une trentaine de chanteurs francophones ou arabophones se sont succédé.
Mardi 15 février
- Des portraits de Florence Aubenas et de Hussein Hanoun al-Saadi sont installés sur les façades des hôtels de ville de Belfort et de Louviers, dans l'Eure (Cliquez ici pour consulter la photo)
- Le parlement de la Communauté française de Belgique adopte une une résolution de soutien dans laquelle les parlementaires expriment leur "solidarité avec tous les journalistes victimes de violations des droits humains dans l'exercice de leur profession et leurs familles confrontées aux difficiles épreuves".
- A l'issue d'une réunion avec Jean-Pierre Raffarin à Matignon, Serge July déclare que le gouvernement n'a "pas de preuves de vie" de Florence et Hussein. De son côté, Michel Barnier assure que la France a eu "des indications" qui lui donnent "l'espoir" que les deux otages pourront revenir un jour".
Mercredi 16 février
- Pour Arte radio.com, la comédienne Dominique Blanc lit un texte de Florence Aubenas, extrait de son livre "La Fabrication de l'information", coécrit avec Miguel Benasayag. Dans ce texte, Florence parle d'une belle jeune femme enlevée en pleine rue...
Ecouter "La disparue"
Jeudi 17 février
- Près de 500 personnes assistent au Théâtre du Nord à Lille, à une soirée de soutien.
Le journaliste du Nouvel Observateur François Reynaert et l'écrivain Marie Desplechin ont expliqué qu'il était important de se mobiliser "pour faire pression sur le gouvernement" et montrer aux ravisseurs comment ses otages sont "précieux".
Avant la soirée, la mère de la journaliste de Libération, Jacqueline Aubenas, avait déclaré que "toute cette mobilisation, ce soutien lui permettait d'avoir autant de courage que sa fille". Le patron de Libération Serge July, la maire de Lille Martine Aubry et le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF) Robert Ménard ont également pris la parole au cours de la soirée de même que Roselyne Godard, une des accusés du procès d'Outreau, qui a rendu hommage au travail de Florence Aubenas.
Vendredi 18 février
- Le ministre des Affaires étrangères Michel Barnier déclare sur LCI qu'il ne perd pas l'espoir de "ramener à la maison" Florence Aubenas et Hussein Hanoun: "Nous avons eu, depuis malheureusement plusieurs semaines, dès le moment où ils ont disparu tous les deux, je parle de Florence Aubenas et de Hussein Hanoun, des indications, je pourrais ajouter indirectes, qui nous donnent l'espoir qu'ils sont en vie et que nous pourrons les ramener à la maison".
- Les portraits de Florence Aubenas et Hussein Hanoun al-Saadi sont affichés sur les grilles du Conseil régional de Basse-Normandie à Caen.
-Silvio Berlusconi déclare qu'il n'y a aucun élément nouveau concernant le sort de Giuliana Sgrena.
La secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Margherita Boniver, se montre prudente quant à une éventuelle similitude entre la disparition de Giuliana Sgrena et celle de Florence Aubenas : le "profil similaire" des deux journalistes "ne signifie rien en ce qui concerne la dynamique de leurs enlèvements successifs".
-Les portraits Florence Aubenas et de Hussein Hanoun al-Saadi sont affichés sur les grilles du Conseil régional de Basse-Normandie à Caen.
-La CGT affirme être "solidaire" deFlorence Aubenas, Giuliana Sgrena et deHussein Hanoun al-Saadi et appelle Washington, Bagdad et Paris à "mettre en oeuvre toutes les mesures" pour leur libération.
-Les portraits de journalistes disparus en Irak et en Côte d'Ivoire, Florence Aubenas et son guide, Fred Nérac et Guy-André Kieffer, sont affichés à l'entrée de la maison des avocats, à Lyon.
Samedi 19 février
Plus de 500.000 personnes se rassemblent à Rome pour manifester, à l'appel du quotidien Il Manifesto, en faveur de la paix en Irak et pour la libération de la journaliste italienne Giuliana Sgrena et de toutes les personnes retenues en otage dans ce pays.
Dimanche 20 février
- Antoine de Gaudemar, directeur de la rédaction de Libération, à propos de la manifestation à Rome : "Il était très important pour Libération d'être présent dans la foule romaine. C'est un signe de la solidarité et du soutien mutuel entre les deux journaux dans l'épreuve qu'ils traversent".
Lundi 21 février
- Les ministres des Affaires étrangères de l'UE appellent dans une déclaration commune à Bruxelles à la libération "immédiate" des journalistes française Florence Aubenas et italienne Giuliana Sgrena, ainsi que de tous les autres otages retenus en Irak.
- Les journalistes italiens en Irak sont invités à quitter le pays "par précaution" en raison de "risques réels d'enlèvements", annonce le chef de la diplomatie italienne, Gianfranco Fini.